top of page

Ce Méta Nu

Travail en collaboration avec le photographe JM Carel (site web)

Danse improvisée, peinture avec corps et pastel.

Gel matrice glissant entre les doigts, inatteignable il parcourt pores et interstices. Comblant traces, grâce, tu n'es plus, il est prolongement, moi.
 

Comme sortir sans sort.
Pure de toute frontière.

 

Histoire de boire quelques flots de folie, ils transpercent chairs et âme. Rame, cours, gueule ce torrent ! Prends le au dedans, goûte il te dévore. Puis alors, en ton sein cette voix, geste acté de ce rapt, tu te dérobes à toi-même.


Explosion de graines, de roches, ruche foisonnante. Comme des milliers elles s'envolent dans ce bain océanique. Iodée de vie, essence.
 

Portes ta peau comme suture de ton être. Éclate, ris, grogne, rage, soies, douce comme une seconde naissance, tu es, tu donnes.


Tu me vois? Contemple alors ton reflet, il te clame, crame les orifices saillants de ta face voilée. Mais si tu ouvres corps tu abandonnes, et puis... Nous. Chante alors ce fil du temps qui se déploie. De là naît toute chose, car tu l'as trouvé.
 

Dévalant cette abrupte pente, le souffle amant te possède. De la beauté de cet élan tu t'évapores alors, nuage de chaleur, voguant vers l'inconnu. Il devrait considérer, porter, voir. Il devrait. Histoire de croire un espoir sans poire. Sucrée, tendre, mais surtout libre.
 

Libre d'attente. Espace, vide. Pouvant accueillir l'entièreté du monde. Comme une invitation à la richesse de l'être. Retour au commencement, du pépin ou se trouve cette féroce cohorte qui nous habitera, habituera. Oubli ravivé à l'aubede ces masques ravis. Que leur multitude soit sincère !

bottom of page